Arnauld
DUFAUD -FRANJAU
p h o t o g r a p h e

Ce reportage tente de montrer l’implication des Africains dans la lutte contre le sida dans leur propre pays et, du coup, de se détacher sensiblement de la vision communément occidentale montrant souvent celle-ci comme une croisade humanitaire des pays riches envers les pays les plus pauvres.
Ce reportage n’a pas pour prétention de donner un point de vue global et complet de la situation africaine mais, par le choix de l’Afrique du sud et du Burkina Faso, se focalise sur deux contextes à la fois différents et majeurs dans les enjeux liés à ce fléau.
L’Afrique du sud tout d’abord pour sa prégnance du sida et son niveau de prévalence le plus élevé au monde auquel s’ajoute une société qui, malgré la fin de l’Apartheid depuis plus de vingt ans, reste encore fortement duale.
Le Burkina Faso, parmi les pays les moins développés du monde, afin de montrer ses actions de lutte qui lui permirent de passer de la première à la troisième position des pays les plus touchés par le sida en Afrique occidentale en quelques années (aujourd’hui derrière la Côte d’Ivoire et le Cameroun).

Bien que la situation reste préoccupante et dramatique aussi bien en Afrique du sud qu’au Burkina Faso, ce reportage tente de donner à voir les efforts entrepris, malgré la faiblesse récurrente des moyens financiers, par les sociétés africaines dans la tentative d’enrayer cette pandémie.
Des volontaires du Saint Francis hospice de Port Elisabeth en Afrique du sud  et de leurs actions au coeur des townships (ghettos noirs issus du régime de l’Apartheid) aux associations burkinabées auprès des prostituées de Bobo-Dioulasso, en passant par la prévention et les campagnes de dépistage en «brousse», les actions sont multiples et font peu à peu évoluer le tabou lié à cette maladie qui, presque toujours lorsqu’elle devient publique, isole le malade et le coupe de tout lien social.
Ce reportage s’attache donc non seulement à l’effort entrepris pour combattre la maladie mais aussi à la prévention, l’entraide et la solidarité existantes quelquefois à l’encontre des perceptions conventionnelles et des jugements sociaux difficiles à surpasser dans des communautés fortement traditionalistes, cloisonnées, notamment entre religion catholique, musulmane ou traditionnelle et modèle familial.

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Également, ce reportage photographique est joint à la réalisation d'un documentaire vidéo éponyme co-réalisé avec Franck Martin, caméraman professionnel, dont la projection en avant première est prévue le 8 octobre 2016 à la péniche "Didascalie" de Ramonville Saint-Agne (31).